En guise d’introduction…

Les articles que vous trouverez sur ce blog personnel sont des articles personnels ! Je n’ai écrit que sur des thèmes qui m’intéressent (mais concernent les programmes actuels d’Histoire, de Géographie et de HGGSP au lycée) et en les traitant à ma manière, c’est-à-dire en m’autorisant à réfléchir, me poser des questions, à proposer une manière de présenter les choses, de simplifier, d’ajouter ou non quelques documents.

Je prends les illustrations sur Wikipédia et, quand je n’en trouve pas qui me conviennent, je fabrique mes propres documents -cartes, graphiques, schémas, tableaux).

On pourrait considérer que ces articles n’ont pas une grande valeur -puisque n’importe qui peut écrire ce qu’il veut sur un blog aujourd’hui…-

Je pense pourtant que ce n’est pas le cas. Il s’agit de vulgarisation à destination de lycéens voire d’étudiants et de simples curieux quel que soit leur âge ou leur niveau d’étude. Cela correspond à ce que j’aurais aimé lire à 16 ans quand je préparais le concours général d’histoire et qu’il n’y avait pour cela que des manuels très rébarbatifs et, heureusement, le cours très vivant d’un professeur sans lequel je n’aurais pas pu retenir ce qui était le plus important et faisait sens.

Pour moi la vulgarisation est à la fois indispensable dans le monde d’aujourd’hui et elle est un devoir quand on est vieillit, qu’on est professeur et qu’on réfléchit depuis plus de trente ans sur des thématiques qui se recoupent et s’éclairent, ce qui est mon cas.

Certes on peut se réfugier sans cesse derrière les sources, les articles de ses collègues spécialistes, les ouvrages de référence et considérer que nos lycéens n’ont pas besoin d’autre chose que leur manuel et un enseignant pour les « mettre en activité ».

Ce n’est pas pour cela que j’ai choisi ce métier, que j’ai été recrutée comme « élève-professeur » à 19 ans à l’École Normale Supérieure puis comme « Agrégée de Géographie » à 22 ans.

Je pense qu’il y a un moment où il est de notre responsabilité dans des matières comme l’histoire-géographie de transmettre aux jeunes générations une pensée construite sur la durée, qui cherche à mettre en lien des choses complexes et en arrêtant de perdre autant de temps à se justifier (en multipliant les références) ni à proposer des activités compliquées pour tenter de tester et d’évaluer des compétences.

C’est ce que j’ai reçu de mes professeurs, dont certains ont été des « maîtres » au sens le plus noble du terme. Ce sont eux qui m’ont donné envie de penser et d’en savoir davantage. À cette époque personne ne songeait à les appeler des « enseignants ».

C’est aussi ce qu’ont fait nos intellectuels du début du XX e siècle : ils étaient plutôt philosophes, parfois historiens. Mais aujourd’hui, dans ce monde qui s’agite tout le temps, qui veut tout évaluer, qui réagit en permanence à l’actualité sur les réseaux sociaux, il n’y a plus beaucoup de monde pour oser écrire sur un ton sérieux qui ne cherche ni la polémique, ni le buzz…

Pour se construire une pensée originale, il faut à la fois avec emmagasiné des connaissances, avoir pris le temps de les digérer et avoir essayé de les transmettre, et tout cela avant de tenter de les confronter à celle des autres dans des joutes oratoires.

Mais il faut également avoir vécu des choses variées qui, elles seules, nous permettent de pouvoir changer de point de vue, et de faire des liens entre différentes choses.

Il faut également écrire souvent et beaucoup pour gagner en fluidité à l’écrit et adopter un style qui semble simple, éviter de s’embarrasser de verbiage, tout en recherchant la précision.

Enfin, même si l’humour est quelque chose de fondamental dans la vie, passer du temps à présenter des connaissances et une réflexion à l’écrit en cherchant à faire de l’esprit, à amuser, à épater la galerie, me semble inutile : quand on est adolescent, qu’on ne connaît pas un sujet, il est troublant de lire un texte sans savoir si l’auteur est ironique, cynique, exagère, utilise l’emphase… On voudrait juste une présentation simple qui nous permette de débroussailler plus facilement un sujet, une présentation en laquelle on peut se fier sans être sans cesse sur le qui-vive et la défensive.

On aura tout le temps une fois qu’on maîtrisera un sujet de s’amuser si on le veut à en tirer des discours en alexandrins, des sketchs comiques, des vidéos désopilantes, des pamphlets fielleux, des plaidoyers enflammés…

On ne trouvera donc sur ce blog que des articles qui, en lien avec les programmes actuels des lycées, apportent des connaissances à la portée d’un lycéen curieux et sur un ton assez neutre.

On y trouvera également un certain nombre d‘articles méthodologiques et d’exercices commentés car la réforme du bac avec son « contrôle continu » stresse beaucoup nos élèves en leur demandant de réaliser des exercices assez techniques sans leur laisser le temps de mémoriser et digérer les connaissances générales pour les réaliser correctement et ensuite en étant laxiste sur la notation (puisque c’était trop difficile) ce qui est encore plus déconcertant et n’apprend pas à être exigeant envers soi-même.

Enfin de très nombreux articles ont été rajoutés depuis 2022 qui concernent des étudiants en Hypokhâgne et en Khâgne et notamment l’épreuve de commentaire de cartes (voir Sommaire Géographie Hypokhâgne Khâgne et tout particulièrement Sommaire commentaire de cartes Khâgne

A la date d’aujourd’hui (22 mai 2025), on y trouve 284 articles sur ce blog qui ne sont pas très bien rangés, sont en cours de relecture et les sommaires s’améliorent progressivement. La fréquentation est très limitée faute de relais sur les réseaux sociaux.